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- As-tu contacté ta fille ? demanda Djeid. Si tu ne l'as pas fait, alors fais-le. Dis-lui que tu regrettes et que tu souhaites la connaître et réparer ton erreur.
- Oui, peut-être, fit Dvalime. Je pourrais essayer. Au moins, l'appeler au téléphone. Oui... au moins essayer !
Quant à Évita, deux choses occupaient son esprit : son futur métier et un certain Lionel Hébert.
Pour le métier, c'était simple, elle avait demandé à sa tante.
- Tu veux travailler en cuisine avec moi ? s'exclama Djalhy. Eh bien, heu... je ne suis pas contre te prendre comme apprentie, mais attention, tu n'auras pas de privilèges pour autant. Je ne veux pas créer d'histoire au restaurant. Tu devras donc travailler autant que tout le monde !
- Bien sûr ! répliqua Évita. Je ne veux pas de privilèges ! Enfin, peut-être juste un seul. Pourrais-tu me prêter ton livre de cuisine que je puisse le potasser ?
- Pas de problème, répondit Djalhy. Comme ça mes recettes resteront dans notre famille.