Legacy challenge : génération 1 jour 23
Lundi.
Cette nuit, j'ai entendu Eliza se lever à trois heures du matin.
Elle a visiblement des fringales, mais également des nausées. Je ne l'envie pas particulièrement.
Fatigué, je me levais un peu tard. Eliza était déjà partie travailler.
Alors que je faisais mon petit footing matinal, dans la rue je croisais plusieurs personnes étrangement habillées et maquillées.
Parmi ces personnes, et malgré le maquillage, je reconnus notre amie Nina.
Intrigué, je m'approchais pour lui demander ce qu'il se passait.
- C'est le jour de la mort, lança-t-elle d'une voix lugubre tout en faisant une grimace impressionnante.
- Hein ? Quoi ? fis-je terrifié autant par son attitude que par ses propos.
- Ha ha ! Je t'ai bien eu ! dit-elle alors en riant. Ne t'inquiète pas, c'est juste une fête que nous faisons en cette période de l'année. Ça s'appelle Dia de los Muertos.
- Ah ! D'accord ! répliquais-je, sans oser lui avouer que je n'avais jamais entendu parler de cette fête de ma vie.
Totalement intrigué, je rentrais pour regarder sur le net si je trouvais des informations sur le sujet.
Je ne trouvais pas grand-chose. Juste que c'était une fête existant dans certaines parties du monde que l'on fêtait effectivement en ce moment.
Des personnes se déguisaient et parcouraient les rues. Il fallait alors les interpeller et leur demander un crâne !
- Quoi ? Un crâne ? Mais c'est quoi cette fête ? m'exclamais-je sous la surprise.
Ne trouvant pas plus d'informations, je sortais pour récupérer mon courrier.
(** soupirs) Encore des factures !
C'est alors que je vis une autre personne déguisée venir vers moi.
Je m'approchais et de façon assez maladroite, je m'adressais à lui.
- Heu, salut ! Vous auriez un crâne ?
Oui, d'accord ! C'est stupide comme question, mais vous auriez dit quoi, vous ?
Par contre, l'homme ne parut pas du tout étonné ou choqué.
- Bien sûr, j'en ai un assez rare. J'espère que vous avez un endroit où le poser !
- Ah ! fis-je avec un aplomb qui m'étonna moi-même. Bien évidemment que j'ai un endroit où le poser !
À noter que sur le coup, je ne comprenais rien à rien. Mais quelle conversation bizarre ! De quoi parlait ce type ? Un endroit où poser un crâne rare ? Je crois qu'Oasis Spring est une ville de dingues !
- Dans ce cas, je vous le donne, me répliqua le type. Mais veuillez y faire bien attention !
- Aucun problème ! J'y ferais autant attention qu'à mon propre crâne !
En moi-même, je me disais que je n'avais jamais eu une conversation aussi surréaliste de ma vie !
Il me donna alors un faux crâne, entièrement peint et bariolé et s'en alla.
C'est à ce moment précis que je commençais à envisager de déménager dans une autre ville. Avouez que si vous aviez été à ma place, l'idée vous aurait effleuré également !
Mais je n'eus pas le temps de m'étendre sur le sujet, il était l'heure que je parte travailler. Bizarrement, les gens qui s'occupent de l'espace ont plus les pieds sur terre que les autres ! Allez comprendre !
Eliza rentra à seize heures, soit seulement deux heures après que je sois parti travailler. Nos heures de travail sont réellement très décalées. Quel dommage !
Aussitôt rentrée, elle se fit un gouter assez conséquent !
Puis, elle téléphona à notre architecte. Il était grandement temps de penser à la future chambre du bébé.
Il arriva quelques minutes plus tard. Tous deux discutèrent alors de la prochaine extension, en regardant la maison depuis la rue.
C'est alors qu'en plein milieu de leur discussion, un des types qui fêtaient le Dia de los Muertos s'approcha pour venir donner son avis.
Sur le coup, Eliza n'apprécia pas l'intervention.
Mais quelques minutes plus tard, Eliza se rendit compte que le type avait de sacrées bonnes idées de décorations. Elle se détendit alors.
Ils discutèrent ainsi, dans la rue, pendant pas mal de temps pour mettre au point la décoration de la chambre du bébé.
Je dois avouer que j'ai un peu peur !
De son côté, Eliza est totalement emballée.
Puis dans la soirée, Eliza décida de nous préparer un bon petit repas.
C'est avec une certaine fierté qu'elle me présenta le résultat quand je rentrais.
Miam ! C'était bon !