Legacy challenge : génération 1 jour 9
Lundi matin, reprise du travail.
En prenant ma douche, je me demandais comment allait se dérouler cette journée. Je redoutais par avance que cela se passe mal, car le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'aimais pas mon travail actuel.
Malgré tout, je m'étais levé assez tôt pour être prêt ; prêt à affronter mon boss, mais pas forcément à entendre mes wc se mettre à fuir !
Quelle galère ! J'aurais été obligé de réparer tout ce qu'il y a dans cette petite pièce. J'espère en tout cas que cela va tenir. Pour le moment, mes interventions se sont révélées efficaces. Je croise les doigts.
Et c'est reparti pour un tour ! Appelez-moi Anselme, le roi du balai-éponge !
C'est en sortant que je vis Eliza arriver sur mon terrain. Elle me dit bonjour d'un signe de la main, mais ne semblait pas franchement en pleine forme.
Un peu inquiet, je lui demandais ce qui n'allait pas.
Elle me remercia pour mon intérêt, et assura que ce n'était qu'un petit passage à vide. Venir me voir lui faisait déjà du bien.
Légèrement rassuré, mais un peu ennuyé tout de même, je lui expliquais que malheureusement je devais partir travailler. Elle me souhaita une bonne journée. Elle avait de nouveau le sourire aux lèvres, ce qui était déjà une bonne chose.
Finalement, ma journée de travail s'est parfaitement bien déroulée. Alors que j'allais rentrer chez moi, mon chef me fit venir dans son bureau. Il me fit un grand discours, m'indiquant qu'il avait été impressionné par mon implication dans ma tâche (bah voyons !) et que suite à cette évaluation, il avait décidé de me donner une promotion.
En effet, ils avaient besoin d'un nouveau mécanicien dans leur équipe pour s'occuper et entretenir les lanceurs et modules de la base. Vu mes études et mon assiduité globale, mon boss m'avait directement proposé pour ce job.
Je rentrais donc avec une petite prime à la clé et un nouveau travail pour demain. Ces nouvelles m'ayant tellement fait plaisir que lorsque je vis qu'une facture m'attendait dans ma boîte aux lettres, cela n'entama en rien ma bonne humeur.
Ah ! Enfin, les choses commençaient à prendre une tournure qui me plaisait.