Legacy challenge : génération 2 jour 12
Samedi.
Notre petite Chloé s'étant réveillée au petit matin, c'est mon père qui s'en est occupé. Il vit en décalé par rapport à nous. Il préfère dormir le jour et être actif la nuit, j'ignore pourquoi. Par contre, cela nous arrange pour les enfants.
Et pendant que Chloé faisait le pitre, mon père s'occupait d'améliorer mon ordinateur. Je me demande ce que cela va donner.
Aux alentours de sept heures, il décida ensuite de nous préparer du pain perdu pour le petit déjeuner.
L'intention était excellente, sauf que la cuisinière eut un problème assez inquiétant. Un des brûleurs ne fonctionnait plus correctement et s'était mis à cracher du feu en permanence. Mon père décida alors de la réparer lui-même et je peux vous dire que mon inquiétude grimpa d'un cran.
Mais finalement tout se termina bien et nous pûmes prendre tranquillement notre petit-déjeuner sans avoir à appeler les pompiers en urgence. Ouf !
Comme nous étions tous les trois présents, nous en profitâmes pour parler des projets de la journée. Clément devait partir travailler, mais il insista pour que j'appelle l'architecte dans la matinée. Il voulait faire les travaux de la piscine aujourd'hui même.
Mon père approuva l'initiative.
C'était décidé. Je passais le coup de fil tout en surveillant les enfants.
Les travaux se déroulèrent dans la journée. Je suis toujours étonnée de constater à quel point cette société est rapide et efficace.
Malheureusement, plusieurs choses altérèrent mon enthousiasme. Premièrement, la piscine était beaucoup plus petite que ce que j'avais imaginé. Et puis deuxièmement, les ouvriers n'avaient rien trouvé de particulier en la creusant.
Je décidais tout de même de piquer une tête, histoire de la tester. Tout en faisant quelques brasses, je réfléchissais à notre problème. La piscine était très petite par rapport à notre terrain et pourtant elle nous avait coûté toutes nos économies. Pour notre enquête, cette méthode se révélait tout à fait inadéquate.
Lorsque Clément fut de retour de son travail, je décidais de lui en parler. On ne pouvait pas faire construire d'autres piscines hors de prix sur notre terrain, dans le simple but de creuser le sol pour découvrir quelque chose d'hypothétique.
Clément fut forcé de reconnaitre que j'avais raison. Nous devions chercher ce qui retenait mon père ici d'une autre façon.
Oui, mais comment ? Là était la vraie question. Et ni lui, ni moi n'avions de réponse.
Quoi qu'il en soit, nous abandonnâmes provisoirement ce problème pour faire un peu la fête. En effet, ce soir-là nous fêtâmes l'anniversaire de notre petit Cyril. Que les enfants grandissent vite !
Une fois l'anniversaire terminé et les enfants couchés, on discuta encore longuement avec mon père. Il nous promit d'essayer de comprendre quel genre de force le maintenait en ces lieux. On verra ce que cela donne, mais j'ai personnellement quelques doutes.