Éditer son livre : mon expérience personnelle


Auto-édition - Les mondes de Vlana

Éditer son livre : mon expérience

Avant d'éditer son livre : inventer des histoires !

Je ne me souviens plus à quel âge j'ai écrit ma toute première histoire : je devais probablement avoir entre 7 et 9 ans. Je ne me souviens plus de mon âge, mais je me rappelle encore de quoi il s'agissait : les aventures d'un chat partant en vadrouille et découvrant notre monde avec sa propre vision des choses. Il faut dire que j'ai toujours aimé ces petites boules de poils que sont les chats !

Depuis, j'ai écrit pour mon plaisir au moins une bonne dizaine d'histoires différentes et quand je ne les écrivais pas, je me contentais de les imaginer en mixant très souvent ce que j'avais pu voir au cinéma, à la télé ou bien ce que j'avais lu dans d'autres livres. Bien sûr, la vie réelle est également une source inépuisable d'inspiration, d'autant plus qu'elle est parfois plus extraordinaire ou plus incroyable que la plus fantastique des fictions !

Il y a au moins une bonne dizaine d'années de cela, sinon plus, j'ai créé dans ma tête un peuple imaginaire qui s'appelle les « sylians ». Je ne me souviens plus des circonstances exactes de leur naissance, mais à la base, ils devaient en gros répondre à une de mes questions : à quoi pourrait ressembler ma civilisation idéale ?

En prenant point par point tout ce qui ne me plait pas sur notre bonne vieille planète Terre, j'ai imaginé une civilisation qui aurait depuis longtemps trouvé une solution à tous nos problèmes et cela en ayant une intégrité morale quasi irréprochable. C'est utopique ? Évidemment ! C'est pourquoi l'imagination est si fabuleuse : pas de limitation, sinon nos propres limitations !

Écrire :

Je n'avais jamais pensé écrire une histoire destinée à être lue par d'autres que par moi et encore moins à la publier. C'est suite à une conversation avec mes deux meilleures amies (Anne et Muriel) et la lecture de "Écriture" de Stephen King que j'ai décidé de me lancer dans l'aventure. Tout naturellement, je me suis tournée vers mes vieux amis, les sylians. Ils existaient déjà, prêt à l'emploi, il suffisait d'inventer une histoire pour les mettre en scène.

Le personnage de Djeid est arrivé en premier et il reste mon préféré. Le faire parler est pour moi un vrai bonheur et il m'arrive de rire toute seule (oui, j'avoue !) en écrivant ses dialogues. Les personnages d'Ilane, d'Iridryss et de Dvalime sont arrivés un peu plus tard. Finalement, Nadioska est arrivée en dernier. Ne faisant pas partie des sylians, elle ne devait, au départ, être là que pour les présenter au lecteur.

Il m'a fallu environ un an et demi pour écrire l'histoire. Le plus drôle (ou le plus bizarre), c'est que je l'ai principalement écrit dans les transports en commun. À cette époque, habitant en banlieue parisienne et travaillant au cœur de Paris, je subissais chaque jour deux heures de transports réparties entre le bus et le métro. Deux heures durant lesquelles, je préférais écrire mon histoire plutôt que de me morfondre sur les conditions des transports en commun et sur un travail que je commençais à haïr au dernier degré. Écrire, c'est parfois tout simplement salutaire !