Legacy challenge : génération 1 jour 49
Samedi.
Ce matin, Babette s'est levée beaucoup plus tôt que nous. Elle était déjà sur l'ordinateur et écrivait quelques nouveaux sketches de son cru. Elle était visiblement très satisfaite de ses créations.
Plus tard, tandis qu'Eliza s'occupait du potager sans moi (oui, j'avoue je n'ai pas trop accroché au jardinage)...
... je téléphonais à notre nouvel architecte afin qu'il passe faire quelques travaux. Depuis pas mal de temps, je souhaitais créer un petit coin toilettes pour que les invités puissent y aller sans être obligé de rentrer dans notre chambre. Cette fois, je m'étais décidé.
L'architecte accepta de faire les travaux au pied levé, en plein samedi. On peut dire qu'il fait des efforts pour nous faire plaisir !
Dans la foulée, je sortais pour acheter tout le matériel pour ce nouveau coin toilettes. Pendant ce temps, Babette continuait à écrire ses sketches, tout en téléphonant à ses copines !
En début d'après-midi, alors que les ouvriers avaient déjà monté les cloisons et posé le carrelage sur le sol et les murs, je commençais mon travail à moi.
Pose de la vasque avec mes améliorations habituelles : distribution automatique de savon, auto-nettoyage automatique et amélioration des joints pour éviter les fuites.
Ensuite, je passais aux toilettes et réalisait globalement le même type de modifications.
Mais pourquoi n'avais-je pas eu l'idée de faire tout cela avant ? Que de temps perdu !
Pendant que je faisais mon bricolage, Babette avait invité Jacques, son ami d'enfance. Elle souhaitait tester ses sketches sur lui.
La réaction de Jacques ne fut pas du tout à la hauteur des attentes de Babette.
Et pour la première fois de sa jeune vie, Babette comprit ce que faire un gros flop signifiait.
Pas trop découragée, elle tenta un autre sketch de son cru.
Et le résultat fut à peu près équivalent.
Là, elle commença un peu à s'inquiéter.
Elle discuta avec Jacques pour essayer de comprendre ce qui n'allait pas dans ses sketches et pourquoi il ne riait pas.
Devant les explications confuses et désordonnées de Jacques, Babette comprit qu'en réalité le problème ne venait pas d'elle, mais plutôt du total manque d'humour de son ami.
Dans le même temps, nous eûmes la visite de Clément.
Une fois Jacques parti, Babette décida de changer de cobaye et demanda à Clément d'écouter ses sketches.
Là, la réaction fut totalement différente. Clément éclata de rire et alla même jusqu'à applaudir Babette. Ses tout premiers applaudissements !
Clément la félicita chaleureusement, lui disant qu'elle était particulièrement douée et que si elle continuait comme ça, une grande carrière d'humoriste l'attendait.
Babette était aux anges ! La réaction de Clément dépassait totalement ses attentes.
Mais les surprises n'étaient pas finies. Clément signala à Babette que si elle souhaitait se lancer dans ce métier, elle aurait probablement besoin d'un peu d'aide et surtout d'un manager. Lui-même ayant de nombreux contacts dans le métier des arts, il se proposait de tenir ce poste.
Elle ne s'y attendait pas du tout, mais elle fut immédiatement séduite par cette perspective.
Étant donné que je venais de terminer mon bricolage, Clément en profita pour me demander la permission de s'occuper de la carrière de ma fille. Non seulement j'étais d'accord, mais en plus cela me rassurait que quelqu'un que nous connaissions depuis des années s'occupe de la carrière de Babette.
Et voilà ! Tout le monde étant d'accord, on considéra dès lors que Clément était officiellement le manager de Babette !
Le soir tombé, Babette se proposa de faire le repas. Elle s'essaya aux macaronis au fromage, soit quelque chose de simple pour s'entrainer à la cuisine. Pour le moment, elle manque encore un peu d'attention à ce qu'elle fait.
Et quelque chose me dit que le résultat sera un peu... hum... on verra bien !