Legacy challenge : génération 1 jour 50
Dimanche.
Ce matin, Babette s'est encore levée très tôt. Motivée par la perspective d'une carrière d'humoriste, elle s'était installée devant l'ordinateur pour écrire de nouveaux sketches.
Jusqu'au moment où, devinez quoi, l'écran bleu fit sa brusque apparition.
Fort heureusement, lorsque cela arriva, j'étais également debout. Il ne me restait plus qu'à régler le problème.
Il va quand même falloir envisager d'acheter un autre ordinateur. Celui-ci ne tient plus la route !
Un peu avant midi, nous eûmes de nouveau la visite de notre architecte. Il aime bien passer nous voir. J'imagine que nous devons être des clients de choix pour lui.
Comme nous étions occupés à papoter avec lui, Babette se proposa pour cuisiner. Elle avait l'intention de préparer des fajitas.
Une fois qu'elle eut terminé, elle nous appela à table. Nous aurions dû noter l'air peu satisfait qu'elle affichait sur son visage. Mais comme nous n'avions pas fait attention, Eliza et moi, nous proposâmes à notre architecte de manger avec nous.
Comment qualifier ces fajitas ? Je préfère ne rien dire à ce sujet, par contre, l'attitude de notre architecte et le visage décomposé d'Eliza parlaient d'eux-mêmes.
Mais passons ! Après ce repas, je me proposai de faire la vaisselle.
C'est alors que je remarquais une silhouette connue par la fenêtre de la cuisine. Je n'en reviens pas ! Après tout ce temps, ils continuent à me surveiller ! C'est fou ! Combien de temps cela va-t-il durer ? Pour moi, l'incident dans l'espace était maintenant de l'histoire ancienne, reléguée dans un coin de ma mémoire. Cela faisait même un bout de temps que je n'y avais pas pensé. Par contre, l'agence n'avait visiblement pas lâché l'affaire.
Mais passons ! Dans le début d'après-midi, Clément passa voir Babette. Elle avait écrit quelques nouveaux sketches et souhaitait en parler à son futur impresario.
Elle lui montra ses différents textes sur l'ordinateur, tout en lui expliquant comment elle comptait les jouer.
C'est à ce moment précis que je compris que Babette avait réellement trouvé sa voie. Ce n'était pas une lubie de sa part, c'était une vraie passion qu'elle souhaitait transformer en travail. Je m'en suis voulu de ne pas l'avoir vu avant.
Clément ne resta pas longtemps, mais avant de partir, il félicita Babette pour son travail, en lui disant qu'elle avait un réel talent et que très bientôt, il allait pouvoir lui trouver un travail.
Babette en fut ravie. Elle allait bientôt pouvoir se confronter à un vrai public, chose qu'elle souhaitait le plus au monde.